« J’ai l’air plutôt en forme pour une putain de morte », lui a-t-elle écrit. L’ex du milliardaire, Grimes, s’en est aussi mêlée
Elle lui a répondu, et de la plus belle des manières. « J’ai l’air plutôt en forme pour une putain de morte. » Reprenant une phrase culte de la drag-queen Morgan Mcmichaels, la fille d’Elon Musk a remis les pendules à l’heure à son père.
Dans une interview au Daily Wire le 22 juillet, le milliardaire s’en est pris violemment à sa transition de genre, tout en persistant à parler d’elle comme de « son fils Xavier ». « Mon fils est mort, tué par le virus de la culture woke », arguait-il avant de donner des informations erronées sur les bloqueurs de puberté.
Une polémique familiale sur fond de politique
Depuis, Vivian Jenna Wilson (qui a repris le patronyme de sa mère, Justine Wilson) a rétabli sa version des faits sur Threads et non sur X (ex-Twitter), le réseau social racheté par son père. Alors qu’Elon Musk disait avoir été manipulé pour accepter la transition de genre peu après les 18 ans de son fils, laissant clairement entendre qu’il y aurait eu une forme de chantage au suicide, l’intéressée réplique : « Il est intéressant de voir les réactions des conservateurs, qui me traitent à la fois comme une victime impuissante d’une cabale d’élite de néomarxistes/activistes trans/insérez les mots-clés ici/quoi que ce soit, qui a été cruellement ramassée et enlevée. Mais en même temps, comme une manipulatrice vindicative qui a “piégé” Elon pour qu’il signe des documents qu’il avait lus. Car pour que leur vision du monde ait un sens, il faut que les deux soient vraies en même temps. »
Accompagnant son post d’un emoji pop-corn, la fille d’Elon Musk se dit même amusée par les absurdités qu’elle peut lire et voir un peu partout : « Évidemment, cela n’a aucun sens, et je suis donc à la fois infantilisée et villainisée (viv-llainisée haha… non ? ok.) parce que cette croisade anti-trans n’a jamais eu pour but de “protéger les enfants”, mais d’essayer de justifier les préjugés dépassés et laids des conservateurs en les protégeant derrière les barrières les plus fragiles qui soient. »
Grimes en soutien
Car l’interview d’Elon Musk est motivée par une double actualité. Début juillet, le milliardaire a décidé de déplacer au Texas les sièges de SpaceX et de X en signe de protestation au passage d’une loi sur les élèves transgenres en Californie . Alors qu’elle ne publiait que très ponctuellement, « vivllainous » s’attaque désormais à débunker les propos de son volubile géniteur. Et, si l’on en croit les réactions sous ses posts, les utilisateurs de Threads ont tout l’air apprécier son sens de la répartie.
A contrario, Vivian semble entretenir des rapports bien plus cordiaux avec l’une de ses « belles-mères », l’artiste Grimes, ex-compagne d’Elon Musk avec qui il a eu trois enfants. Celle-ci tweetait ce vendredi matin : « J’aime Vivian et j’en suis à jamais infiniment fière. » Vivian et non Xavier, le « dead-name » (ou morinom en français) employé par le père à tort et à travers. De quoi remettre une pièce dans le feuilleton familial.
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