La rappeuse américaine affirme que le milliardaire n’avait pas changé sa manière de penser
Belcalis Marlenis Almánzar Cephus, alias Cardi B , a attaqué Donald Trump après que le milliardaire a promis d’offrir l’immunité à la police. Le candidat républicain aux élections présidentielles américaines a émis cette proposition lors d’un récent ralliement politique organisé dans la ville de Waukesha, dans l’État du Wisconsin. Cependant, la rappeuse de 31 ans n’a pas apprécié ce commentaire, cette dernière rappelant la mort de Sonya Massey.
La jeune femme de 36 ans a été abattue d’une balle dans la tête par un officier de police blanc, dans la ville de Springfield dans l’Illinois le 6 juillet dernier, alors qu’elle avait appelé les forces de l’ordre suite à une suspicion de braquage à son domicile.
Trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré
Sean Grayson, le policier ayant tué Sonya Massey, a été arrêté et accusé de trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré. Le membre des forces de l’ordre, actuellement incarcéré, a plaidé non coupable.
La star américaine a écrit sur X : « APRÈS AVOIR REGARDÉ SONYA MASSEY SE FAIRE TUER EN 4K… juste wow… il n’a jamais changé ».
Cardi B n’a jamais caché ses opinions politiques et cette dernière a rappelé qu’elle soutenait déjà Kamala Harris bien avant que Joe Biden ne se retire de la course.
« Je pense qu’il était très égoïste de la part de Joe Biden de continuer à se présenter à l’élection présidentielle. Ils auraient dû passer le flambeau à Kamala. C’était le moment idéal pour elle », a-t-elle déclaré dans des clips datant du mois dernier.
Le Rassemblement national propose la même chose
Cette proposition de Donald Trump rappelle celle émise par le Rassemblement national le mois dernier. Le parti d’extrême droite avait soumis 40 propositions pour assurer « la protection » des forces de l’ordre, notamment la présomption de légitime défense ou encore la comparution immédiate pour les attaques menées contre la police.
Le RN a déploré le fait que la police soit en sous-effectif, sous-équipée mais aussi qu’elle soit souvent visée alors que la justice serait « délabrée » selon le parti.
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