L’animateur sera jugé le 28 août pour violences sur deux de ses anciennes compagnes
Stéphane Plaza sait à quelle enseigne il est logé. Placé sous contrôle judiciaire, l’agent immobilier et animateur TV sera jugé le 28 août devant le tribunal de Paris pour violences sur deux de ses anciennes compagnes. Nos confrères du Figaro ont pu se procurer les conclusions du rapport d’enquête, et elles sont loin d’être flatteuses pour la vedette de M6 : les deux plaignantes dépeignent un homme très éloigné de l’image douce, affable et rigolarde qu’il donne à l’écran ou sur les réseaux sociaux.
Sont rapportés des propos dégradants, des gestes violents
S’esquisse, à travers leurs témoignages, un individu aux deux visages, qui parle d’ailleurs de lui à la troisième personne, capable de passer de l’avenant au méprisant. Jugée trop vieille par l’animateur star, une des plaignantes se serait infligé un régime, des injections ainsi qu’une augmentation mammaire, pour continuer à lui plaire. La réaction de l’intéressé fait froid dans le dos : devenue à ses yeux « grosse p*te, une bimbo », son ex-compagne n’en aurait pas moins été victime de menaces : « Je te préviens, je vais te buter si tu me trompes ».
D’autres scènes d’humiliations sont rapportées. « Je t’ai amené une femme, je rigole pas, elle est pour toi, prends-la », aurait lâché Stéphane Plaza à un businessman marocain lors d’un voyage d’affaires. La femme en question n’est autre que sa compagne de l’époque, qui travaillait à ses côtés au sein du groupe M6.
« Chaque tempête est éprouvante »
Outre les mots, d’une violence extrême, l’article du Figaro mentionne également des faits particulièrement choquants. Selon la même plaignante, Plaza lui aurait retourné violemment les doigts lors d’une dispute, avant de la plaquer contre le mur et de presser son avant-bras sur sa gorge. Invitée sur le plateau de « Touche pas à mon poste » en décembre dernier, l’avocate de l’animateur, Me Hélène Plumet, évoque pour sa part un accident.
En septembre, Mediapart avait publié les témoignages de trois ex de l’agent immobilier, popularisé par ses différentes émissions sur M6 qui dénonçaient des « humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d’entre elles, physiques » survenues entre 2018 et 2022.
L’animateur a fermement récusé ces accusations et avait déclaré en décembre sur son compte Instagram « avoir la conscience tranquille ». Le 12 mars dernier, alors qu’il était entendu par la police, il y publiait encore : « Ce moment éphémère ne sera bientôt qu’un lointain souvenir. Pour la première fois, je vais enfin pouvoir m’exprimer, merci. Sachez que chaque tempête est éprouvante. Certaines plus longues que d’autres. Mais j’ai appris que le soleil finit toujours par se lever. »
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