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Condamné à de la prison ferme, l’avocat de Young Thug n’ira finalement pas en prison


Le juriste avait refusé de nommer une de ses sources dans le cadre du procès pour racket du rappeur


Incarcéré depuis deux ans dans le cadre d’un procès-fleuve pour racket, Young Thug aurait pu avoir tout le loisir de travailler sa défense avec son avocat au quotidien. Brian Steel, le juriste qui défend le rappeur, a en effet été condamné en début de semaine à passer « dix week-ends » derrière les barreaux, soit 20 jours au total, pour parjure comme le révèle le Washington Post .


Une condamnation décidée par le juge Ural Glanville qui reproche à l’avocat d’avoir refusé de dévoiler l’identité d’une source qui lui aurait révélé une information capitale pour l’instruction. D’après cette source, Kenneth Copeland, un témoin majeur également inculpé dans ce procès, aurait pris part à une réunion durant laquelle le juge et les procureurs l’auraient prévenu que sa peine serait plus lourde s’il refusait de témoigner. Brian Steel accuse donc le parquet d’avoir intimidé un témoin, d’où l’accusation de parjure dans la mesure où l’avocat ne peut prouver ses dires sans l’appui de cette source qu’il refuse de nommer.


Un procès à l’issue inquiétante


Si Brian Steel avait demandé à être incarcéré dans la même prison que Young Thug, Jeffery Lamar Williams de son vrai nom, il avait aussi fait appel de la décision du juge. Il a été entendu. Sa sentence a été suspendue vendredi par la Cour Suprême de Georgie. L’avocat a été laissé libre, comme le relaye la chaîne locale Fox 5.


C’est donc un nouveau et curieux rebondissement dans cette affaire qui traîne depuis l’arrestation du rappeur en mai 2022. Soupçonné d’avoir utilisé son label Young Slime Life Records pour couvrir et promouvoir les activités d’un gang qu’il aurait créé, Young Thug continue de nier les faits.


Il faut dire que, en l’attente de témoignages solides, les preuves avancées par l’accusation sont minces. En novembre dernier, les procureurs n’avaient rien trouvé de mieux à présenter que… les paroles des chansons de l’artiste que, selon eux, il faudrait prendre pour argent comptant. Une situation qui semble absurde, mais qui pourrait créer un problème bien plus important que pour le rappeur lui-même s’il était condamné. Qu’adviendrait-il si, par ce précédent, n’importe qui pouvait être condamné sur la base de sa seule création artistique ?


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