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« J’apprécie peu de servir de chair à canon »… Emmanuelle Bercot répond aux pages d’Isild Le Besco la concernant



Après la sortie de la récente autobiographie de l’actrice, Emmanuelle Bercot s’est élevée contre certains passages, tout en voulant éviter la polémique


Islid Le Besco et Emmanuelle Bercot ont commencé ensemble, l’une devant la caméra que tenait l’autre dans La Puce. Ce court métrage était le projet de fin d’études de la cinéaste à la Fémis , une école publique d’art placée sous la tutelle du ministère de la culture . La comédienne avait 14 ans à l’époque et raconte dans son livre, Dire Vrai, sorti aux éditions Denoël le 2 mai dernier, avoir dû regarder le pénis d’un homme en érection pendant une scène de sexe qui aurait mis du temps à se tourner.


Être « citée ou même voir (s) a photo apposée au milieu de plusieurs hommes désignés comme des agresseurs ou des violeurs » indigne Emmanuelle Bercot qui « apprécie assez peu de servir de chair à canon médiatique de la promotion de son livre ». D’autant que, comme elle l’a laissé entendre sur France Inter au micro de Léa Salamé, elle n’a pas été prévenue par celle qui est pourtant la marraine de son fils, avant la sortie du livre. Un ouvrage qu’elle n’a pas encore lu et dont la teneur, dont elle a eu l’écho, la « sidère ».


« Aucune envie d’une polémique »


Emmanuelle Bercot affirme n’avoir « aucune envie d’entrer dans une polémique » avec Isild Le Besco, qui est « sans doute la femme dont j’ai été la plus proche de toute ma vie ». Si la cinéaste, nommée par ailleurs aux Molières et qui sort au cinéma L’esprit Coubertin , « comprend sa démarche », elle-même faisant le bilan de son parcours « avec l’éclairage qui est le nôtre aujourd’hui », elle conteste fermement avoir fait tourner à Isild Le Besco « une longue scène de sexe » lorsqu’elle était une toute jeune adolescente.


« Quand on fait tourner une jeune fille de quatorze ans, la DDASS intervient. Tout ça est très cadré, très protégé. Le film a été sélectionné à Cannes en sélection officielle et il a eu le prix de la Cinéfondation. Il est sorti en salles. Il a eu une très bonne presse. Ne faisons pas aujourd’hui comme si c’était un film un peu obscur où j’aurais pu faire faire à Isild des choses pas possibles. (…) Ce plan que je lui ai fait regarder, c’est un plan de cinq secondes quand la jeune fille aperçoit un bout du sexe en érection du partenaire et elle détourne la tête. Le plan dure cinq secondes et l’histoire de ce film, c’est le dépucelage d’une jeune fille », explique Emmanuelle Bercot.


D’autres expériences de violences sexuelles


Dans l’ouvrage, cette anecdote cotoie d’autres expériences de violences sexuelles et morales vécues par Isild Le Besco, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle. La comédienne, qui est également réalisatrice, raconte la relation sous emprise qu’elle a subie avec Benoît Jacquot. A l’époque, elle avait 16 ans et lui 52. Elle évoque aussi le couple qu’a formé sa sœur Maïwenn, alors mineure, avec Luc Besson, qui était déjà un cinéaste confirmé.



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