Le trac n’a jamais quitté le leader de Metallica
Hier avait lieu à Helsinki la première date du chapitre européen de la tournée mondiale de Metallica , entamée l’an passé. Une escapade sans surprises pour ces vétérans rompus aux tournées des stades qui, on pourrait le croire, abordent la chose avec beaucoup de zen. Et pourtant…
A en croire James Hetfield leader et membre fondateur du groupe, chaque tournée est l’occasion d’une insoutenable montée d’angoisse qui le poursuit jusque dans ses rêves, ou plutôt, ses cauchemars.
« Évidemment, avant de partir en tournée, j’essaie de me souvenir de la myriade de chansons géniales que nous avons et j’ai confiance dans le fait qu’une fois que nous sommes ensemble, c’est presque une histoire de mémoire musculaire », a confié le guitariste et chanteur dans un épisode de The Metallica Report, un podcast créé pour accompagner le M27 Tour.
« Mais oui, au cours du dernier mois, j’ai commencé à douter de moi, ce qui est en fait une chose assez normale. »
Une scène de cauchemar
« Je commence à me sentir inquiet vis-à-vis du fait que nous sommes vieux, que nous ne pouvons pas faire ceci ou cela et bla bla bla – toutes ces conneries que tout le monde se raconte avant de se lancer dans quelque chose qui lui tient à cœur et qui est important », a poursuivi James Hetfield dans ce podcast enregistré courant mai.
Des inquiétudes qui provoquent chez l’artiste de 60 ans des cauchemars pour le moins oppressants !
« J’arrive au concert, tout le monde s’amuse, il y a 200 personnes dans les coulisses, mais où sont mes affaires ? Où est la setlist ? Quelles chansons on va jouer ? », a-t-il encore raconté, décrivant l’un de ses cauchemars. « Ou alors des choses typiques comme : le manche de la guitare est en caoutchouc et il n’y a que deux cordes dessus et où est mon roadie ? Et puis le câble de la guitare ne me permet pas d’atteindre le micro. Des trucs idiots comme ça. »
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