Moïse Riner évoque la détermination et la sensibilité de son fils Teddy

Le champion de judo a encore fait fort aujourd’hui

Toute la famille Riner est derrière le champion de judo. Parmi elle, en première ligne, Moïse, le père de Teddy Riner , a traversé l’Atlantique depuis la Guadeloupe pour assister aux performances de son fils.

Interviewé par Ouest-France, le fier papa est revenu sur le mental unique du quintuple médaillé olympique (pour l’instant) en ce vendredi 2 août, journée cruciale pour l’athlète.

Sans surprise, Moïse Riner dépeint le profil de quelqu’un qui sait ce qu’il veut.

« Teddy, on ne peut jamais lui reprocher de parler, d’annoncer quelque chose sans mettre en place tout ce qu’il faut pour atteindre son objectif », explique-t-il . L’athlète de 35 ans est donc avant tout une force de détermination, qui « fait tout pour y arriver ».

Le travail, encore une fois, l’a mené là. « Il a du mental dans ce sens. »

« Un garçon très sensible »

Mais l’on découvre aussi qu’il est aussi « un garçon très sensible » selon les dires de son père, qui, s’il n’est pas surpris de la réussite de son fils, n’aurait pas eu « la prétention de dire que je l’aurais prédit ou que je le sentais quand il était petit. Il a fallu qu’il devienne champion du monde junior, je crois, pour que je prenne conscience de ce qu’il allait devenir ».

Car pour lui, le secret réside bien plus dans le travail que le talent. « En tant que père, je le sais. J’accorde beaucoup d’importance, moi, à cette valeur-là. Parfois, ça passe dans la douleur, alors il sait qu’il faut se préparer parfaitement », ajoute Moïse Riner.

Et celui qui a allumé la vasque olympique avec Marie-José Pérec a prouvé ce matin , vendredi 2 août, qu’il possède une autre grande qualité : le sang-froid.

Teddy Riner est en effet resté de marbre face à son adversaire le Géorgien Guram Tushishvili, qui a plutôt mal vécu l’ippon fatal infligé par notre Teddy national, ce qui lui a valu une disqualification.