Mort de Françoise Hardy : « J’ai perdu un morceau de mon âme », déclare Sheila

La chanteuse s’est dite « détruite » par le départ de son « âme sœur » à 80 ans

Le départ de Françoise Hardy a bouleversé le monde de la musique, à commencer par les proches de la chanteuse. « Détruite » par le départ de son « âme sœur », Sheila lui a ainsi rendu un hommage poignant.

La star des yé-yé a fait part de son chagrin mais aussi de son soulagement pour son amie. L’interprète de Tous les garçons et les filles avait en effet plusieurs fois émis le souhait de quitter ce monde pour ne plus subir les souffrances indicibles que lui provoquaient les cancers du système lymphatique et du pharynx dont elle souffrait depuis plusieurs années.

« Tu es là, dans mon cœur »

« Ma grande est partie », a écrit Sheila en légende d’une image animée montrant plusieurs clichés d’elle en compagnie de l’interprète de Sous aucun prétexte. « Enfin libérée de ses souffrances… Il y a quatre jours, elle me parlait encore de son désir de partir dans l’autre dimension… Mon âme sœur, tu es là-haut et même si je suis détruite, je me réjouis de te savoir libérée. »

Le deuil s’annonce bien difficile pour la chanteuse de L’Ecole est finie, qui a aussi perdu en 2017 son fils Ludovic Chancel, mort d’une overdose de cocaïne à 42 ans. « Je suis devenue une ombre qui marche dans un vide sidéral, puisque j’ai perdu un morceau de mon âme. Tu es là, dans mon cœur et, s’il te plaît, lorsque tu seras arrivée, embrasse Ludo[vic] pour moi », a-t-elle ajouté.

« Douleurs physiques »

C’est le fils de Françoise Hardy, Thomas Dutronc, né en 1973 de sa relation avec Jacques Dutronc, qui a annoncé hier la mort de sa mère sur Instagram. Depuis, la nouvelle a déclenché une série d’autres hommages de la part de politiques comme de copains d’époque, à l’instar de la ministre de la Culture, Rachida Dati, ou d’Étienne Daho, proche de la star, qui a fait écho dans un long message sur Instagram aux paroles de Sheila, déclarant notamment : « Lorsque nous t’avons veillée hier tard dans la nuit, tu étais belle, apaisée. Notre chagrin s’est substitué au soulagement qu’avec l’abandon de ton enveloppe terrestre tu abandonnais aussi les douleurs physiques de ces dernières années. »