L’égérie punk a rendu hommage à sa consœur sur Instagram. Elle a également fait part de la grande tristesse qui l’anime depuis le décès de Françoise Hardy
Françoise Hardy avait largement dépassé nos frontières et nos voisins ont été nombreux à saluer la mémoire de la seule artiste française à figurer dans le prestigieux classement du magazine Rolling Stone des 200 meilleurs chanteurs et chanteuses de tous les temps, paru en 2023. Même Édith Piaf n’y a pas figuré.
L’interprète de Message personnel occupait la 162e place, devant Iggy Pop, en 176e position, et Marianne Faithfull en 173e. D’ailleurs, l’icône française des sixties a chanté avec le premier, et croisé la route de la muse du Swinging London, qui a pendant longtemps adopté Paris.
L’interprète d’As Tears Go By, écrite par Mick Jagger et Keith Richards, a ainsi tenu à saluer la mémoire de sa consœur. Elle a partagé sur Instagram sa tristesse « d’apprendre la mort de Françoise », au côté d’une photo montrant les deux femmes, rayonnantes, au ministère de la Culture pour la remise des insignes d’Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres à Étienne Daho, en 2006.
« Des caractères très différents »
La chanteuse de 77 ans a profité de son message pour souligner ce qui la rapprochait et la distinguait de l’interprète de Partir quand même.
« Bien que nous ayons des caractères très différents, j’ai toujours ressenti une certaine reconnaissance à son égard, car nous avons toutes deux survécu à notre condition de jeunes stars de la pop et avons embrassé des carrières plus adaptées à notre véritable personnalité » , a-t-elle écrit sur le réseau social.
L’ex-compagne de Mick Jagger a poursuivi en disant tout le respect qu’elle avait pour la star française. « J’ai appris à la connaître un peu à Paris, et je l’ai beaucoup aimée et admirée, et elle me manquera. »
Et l’on découvre que Marianne Faithfull respectait beaucoup l’œuvre de Françoise Hardy. « Je pense que la mort est plus terrible pour ceux qui restent, mais concentrons-nous sur ce qu’elle a laissé derrière elle : la musique. J’aimais son œuvre, comment ne pas l’aimer tant elle était empreinte de mélancolie », conclut celle qui a coécrit, entre autres, Sister Morphine.
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