La rappeuse accuse les autorités néerlandaises de l’avoir délibérément retardée pour qu’elle ne puisse pas se produire à temps à Manchester
Nicki Minaj est furax après son attestation pour possession illégale de drogue douce, en l’occurrence des joins de cannabis qui appartiendraient à son garde du corps. Pour elle, il y a aucun doute : on l’a retardée délibérément pour qu’elle ne puisse pas assurer son concert prévu ensuite à Manchester.
Après avoir filmé et posté son arrestation sur Instagram, la rappeuse s’est adressée à ses fans pour s’excuser du report du concert, qui aura vraisemblablement lieu en juin ou en juillet.
Sourde oreille
« Merci à tous ceux qui ont prié pour moi aujourd’hui. Que Dieu vous couvre, vous et vos proches. Que vous soyez bénis au-delà de votre imagination » a publié la star qui a eu la bonne idée de révéler qu’elle était arrivée au Stock Exchange hotel de Manchester depuis une heure, ce qui a permis aux fans, à sa demande , de lui crier leur soutien… et aux voisins de se faire réveiller aux aurores.
Mais elle tenait surtout à livrer sa version des faits. Dans son message , elle explique : « Après avoir passé 5 à 6 heures en cellule, mon avion a encore attendu 20 minutes après avoir embarqué ».
Au fond des choses
Pour elle, tout est lié. « Le vol durait 50 minutes. 50 minutes. C’est la raison pour laquelle ils ont dû faire tout ce cinéma, car ils savaient que je trouverais toujours un moyen de me produire même pour mes dernières 90 minutes, jusqu’à 23h30. La salle était prête à aller au-delà de 23 heures. Je leur en suis très reconnaissante », a-t-elle ajouté.
La balle est donc dans le camp des autorités néerlandaises, qui ne sont peut-être pas mélomanes, après tout. « Ils ont donc réussi leur plan de ne pas me laisser monter sur scène ce soir. J’ai réussi à aller au fond des choses en les enregistrant et en postant tout en temps réel. J’ai tellement de preuves vidéo. Vous ne le croiriez pas si je vous le disais », a-t-elle précisé.
L’affaire ne va pas s’arrêter là. L’interprète de Starships conclut : « Je laisserai les avocats et DIEU s’en occuper ». On ne sait qui la douane néerlandaise craindra le plus.
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