P. Diddy à nouveau visé par une plainte pour trafic et agression sexuels déposée par une ancienne actrice de films X

Il s’agit de la neuvième plainte visant le rappeur et de la huitième portant sur des faits présumés d’agressions sexuels depuis novembre dernier

Une nouvelle plainte s’est ajoutée au déplorable casier de P. Diddy. Le rappeur, visé par plusieurs plaintes similaires depuis novembre dernier, a été accusé hier de trafic et agressions sexuels par une ancienne employée et actrice de films pornographiques qui a travaillé pour lui entre 2004 et 2009.

Dans sa plainte de 114 pages, consultée par TMZ , Adria English rapporte que la première fois qu’elle a été embauchée pour les White Parties de la star de hip-hop à Miami, aucune « intention sinistre ou demande de contact sexuel physique » n’a été constatée. La plaignante a alors saisi l’occasion comme « une opportunité d’emploi légitime » et accepté de revenir à d’autres occasions, avant que l’événement ne prenne une tournure sombre.

Alcool et stupéfiants

Le rappeur aurait en effet fini par lui demander de « commencer à avoir des rapports sexuels vaginaux avec des invités, car ils avaient pris connaissance de son passé dans le monde du divertissement pour adultes et l’avaient utilisé pour contraindre la plaignante à se soumettre à des actes sexuels. »

Bien que certains détails soient « flous » en raison du « volume copieux d’alcool » et de « stupéfiants illégaux » qu’elle a dû consommer, Adria English a assuré se souvenir de ses rencontres en raison de leur caractère « vraiment atroce » et des souvenirs qui la « hantent encore aujourd’hui ».

Comportements violents

Interrogé par The Indenpendent sur les plaintes s’accumulant contre le rappeur , Jonathan Davis, avocat de Puff Daddy, l’un de ses autres noms, a répondu : « Quel que soit le nombre de procès intentés, cela ne changera rien au fait que M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ni participé à un trafic sexuel. Nous vivons dans un monde où n’importe qui peut intenter un procès pour n’importe quelle raison et sans aucune preuve. Heureusement, il existe une procédure judiciaire équitable et impartiale qui permet de découvrir la vérité et M. Combs est persuadé qu’il obtiendra gain de cause contre ces plaintes et d’autres allégations sans fondement devant les tribunaux. »

P. Diddy a néanmoins été rattrapé par son passé et ses contradictions en mai dernier lorsque CNN a diffusé des images de vidéosurveillance le montrant agir violemment envers son ex-compagne, Cassie Ventura, dans les couloirs d’un hôtel de Los Angeles en 2016.

Le rappeur s’est ensuite excusé dans une vidéo sur Instagram , quelques mois après la plainte de la chanteuse pour viols et « comportements violents », retirée après un accord. Plus tôt dans l’année, des domiciles du rappeur à Miami et Los Angeles ont aussi été perquisitionnés dans le cadre d’une enquête fédérale pour trafics d’êtres humains .