J.D. Vance, le potentiel futur vice-président des Etats-Unis, a un temps été anti-Trump, à l’image des artistes qu’il aimait écouter sur Spotify
Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai pour qui tu votes aux présidentielles américaines. Si l’on se fie aux playlists Spotify du sénateur J.D. Vance , le nouveau colistier de Donald Trump, officiellement investi ce jeudi 18 juillet par les Républicains, s’est clairement trompé de camp.
Des artistes clairement anti-Trump
Le média américain Daily Dot s’est penché sur le profil public de celui qui est appelé à devenir vice-président si l’entrepreneur à la mèche blonde s’impose devant Joe Biden. Sur les quelques listes de lecture en accès libre, il a été plus que surpris de trouver, en nombre, des artistes ouvertement anti-Trump.
Par leurs prises de paroles ou à travers leur musique, Tracy Chapman, Death Cab for Cutie, Sheryl Crow, U2 ont largement manifesté leur désaccord ou leur dédain pour le 45e président des Etats-Unis. Ryan Adams l’a même qualifié de « put*** de crétin » quand Badly Drawn Boy, présent dans la playlist maison « Morning has broken » de J.D. Vance, a tweeté un dessin du personnage Donald Duck , avec le visage de Donald Trump , en train de péter . A contrario, le site s’étonne ne pas voir dans les sélections musicales du jeune sénateur des chanteurs ou des groupes aux sensibilités pro-Trump.
Si rien ne prouve que ce profil est vraiment celui de J.D. Vance (son équipe a été contactée mais n’a pas répondu aux sollicitations de la journaliste), le DailyDot en paraît convaincu : « Un profil Spotify avec son nom et une photo de lui en 2021 avec son père lors d’un rassemblement de Trump montre que l’actuel sénateur de l’Ohio suit trois comptes : Imagine Dragons, Rage Against the Machine et un avocat diplômé de la faculté de droit de Yale la même année que lui ». Vance, précise le média, aurait confirmé sur Twitter qu’il utilisait Spotify.
Des opinions et des goûts changeants
Impossible également de déterminer si J.D. Vance écoute encore ces playlists, créées entre 2012 et 2013. Ses goûts musicaux ont peut-être évolué depuis, tout comme ses opinions politiques : par le passé, l’ancien investisseur a qualifié celui qui est aujourd’hui son patron « d’idiot », de « nocif », jusqu’à s’inquiéter que Trump puisse devenir un hypothétique « Hitler de l’Amérique ». Il faut croire qu’il joue, en 2024, une nouvelle partition. A voir, maintenant, de quelle oreille le candidat à la présidence américaine l’entend.
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